On le croyait immortel, invincible, mais, des printemps après la mort de l’artiste, Michael Jackson l’homme vient de s’éteindre, à l’âge de 50 ans, laissant derrière lui un héritage musical inégalable et une carrière artistique sans précédente. Je me souviens comme si c’était hier de ce jour ou l’institutrice, à l’école, nous a demandé curieusement : “dites moi mes enfants, quel est votre chanteur/musicien préféré…? “ Pas peu fière j’ai répondu : Michael d’Jackson. j’avais 11 ans ou presque et c’était principalement pour faire in, branché, mais pas uniquement : They Don't Care About Us dont j’ignorais le nom à l’époque fut mon tube chouchou, celui sans qui les anniversaires de mes camarades n’avaient pas le gout de fête. Celui, également, qui m’a fait découvrir ce monde extraordinaire qu’est la musique occidentale. Oui, Michael Jackson a changé ma vie musicale, c’est-à-dire ma vie. Rien de moins. Aujourd’hui, il est au ciel, entre les étoiles (Hendrix, Piaf, Brel, Brown, etc.), dans les cœurs et bientôt dans les mémoires, jamais dans l’oublie. Les fans posthumes ne manqueront pas. Les écrits et CDs aussi. Un ami m’a dit : “eh bien heureusement qu’il s’est converti à l’islam avant sa mort…“ c’est certainement faux, mais inutile de s’amuser à le contredire. C’est un défaut de construction, une panne éducative, le reflet d’une certaine pensée stupide selon laquelle seuls les musulmans iront au paradis. Un autre ami, de Facebook celui-là, m’a confié sur un ton moqueur : “il a promis de faire une tournée mais il a oublié de dire Inchallah…“ C'est du nième degré. On rigole, on rigole. Puis on pleure. De loin, Michael ranime toujours notre quotidien, ne serait-ce que pour cela (et bien sur pour le reste) : merci, maestro !
mardi 7 juillet 2009
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